Les études de l'Observatoire
Les études réalisées sous la maîtrise d’ouvrage de l'Observatoire s’attachent à développer la connaissance du parc locatif social, de ses conditions de production et de son occupation.
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Le poids des charges locatives en Île-de-FranceMars 2010
Dans le coût total de la dépense logement des locataires, le poste « charges locatives » est important et n’a cessé d’augmenter sur la période récente. La question est ainsi au cœur de l’actualité et de l’activité des bailleurs sociaux, tant en termes de gestion patrimoniale que de gestion locative. L’étude a notamment permis de nuancer le poids du chauffage dans le total des dépenses de charges récupérables, en soulignant le poids élevé des dépenses d’eau, particulièrement en Île-de-France. Elle rend par ailleurs compte précisément d’évolutions sur le long terme et met en évidence l’intérêt de certaines solutions ou le manque de performance économique de quelques systèmes de production de services. |
Les attributions dans le parc locatif social francilien en 2008Septembre 2009
Le taux d’attribution sur le territoire francilien et en baisse constante passant de 9,0 % en 2001 à 6,7 % en 2008, soit -2,3 points. Le taux d'attribution au bénéfice des ménages les plus modestes a quant à lui légèrement augmenté par rapport à l’enquête précédente pour franchir à nouveau la barre des 60%, confortant le rôle central du parc social dans l'accueil des ménages ayant de faibles ressources. L’étude des attributions à l’échelle communale permet de constater qu'en 2008 les communes dont les parts d’attribution au bénéfice des ménages ayant de faibles ressources sont les plus élevées se situent principalement à Paris et au sud / sud-est de Paris. |
Les ménages plus satisfaits de leur logement en 2006 qu'en 1984Juin 2009
L'étude présente des analyses faites à partir de l'Enquête Nationale Logement de 2006 sur le questionnement des ménages sur la satisfaction à l'égard de leurs conditions de logement. La part des ménages franciliens satisfaits de leurs logements a augmenté entre 1984 et 2006. Le niveau de satisfaction cache des disparités en fonction du type de parc et des types de ménages. On peut constater notamment, qu'entre 2002 et 2006 le niveau de satisfaction dans le parc locatif privé a diminué pour la première fois depuis 1984. Dans le parc privé le motif principal d'insatisfaction est le manque d'espace tandis que dans le parc public la localisation du quartier est cité comme principal motif. L'insatisfaction se traduit également par le désir de changer de logement. L'enquête montre qu'un quart des ménages sont bloqués dans leur parcours résidentiel et ils sont plus nombreux chez les locataires (86% du total). |
Les bénéficiaires de l'APL dans le parc de logements-foyers francilien en 2007Juin 2009
En 2007, 41 891 ménages franciliens vivant dans un foyer géré par un organisme d’HLM ou une SEM bénéficient de l’APL foyer, dont près des deux tiers habitent à Paris ou en petite couronne. En lien avec la vocation et les caractéristiques de l’offre, 90% des bénéficiaires de l’APL en foyer vivent seuls. Marginale (4%), la présence de familles avec enfant(s) concerne principalement des familles monoparentales. De même, la population allocataire ainsi logée a majoritairement plus de 60 ans (39%) ou moins de 25 ans (18%). 57% des allocataires dans le champ des revenus disposent des ressources inférieures au seuil de bas revenus. Cette fragilité économique est particulièrement prégnante pour les personnes de moins de 25 ans (73%), les familles monoparentales (79%) et les allocataires de nationalité étrangère (60%). |
Les bénéficiaires de l'APL dans le parc locatif social francilien en 2007Avril 2009
En 2007, en Île-de-France, plus d’un ménage sur trois locataires du parc locatif conventionné bénéficie de l’APL, soit 358 009 ménages. Majoritairement âgés de 25 à 50 ans, les ménages allocataires sont principalement des familles (60%), autant de couples avec enfant(s) que de familles monoparentales. Contrairement aux familles monoparentales qui ont dans 80% des cas un ou deux enfants, 50% les couples avec enfants sont des familles nombreuses (trois enfants ou plus). Les personnes seules représentent 32 % des bénéficiaires et sont surtout présentes à Paris (42% des allocataires). 52% des bénéficiaires de l’APL ont des ressources inférieures au seuil des bas revenus. Cette fragilité économique touche davantage les familles monoparentales (63%) et les couples sans enfant ou avec un seul enfant (59%). |
Les attributions dans le parc locatif social francilien en 2007Septembre 2008
Le taux d’attribution sur le territoire francilien et en baisse constante passant de 9,0% en 2001 à 6,9% en 2007. La diminution du taux d’attribution est notamment constatée pour les ménages ayant des ressources inférieures à 60% du plafond qui baisse de 5,3 points depuis 2001 et de 1,6 points depuis 2006 pour atteindre 58,8% des attributions prononcées en 2007. Seuls les départements de Paris et de Val-de-Marne montrent une augmentation du taux d’attribution au bénéfice des ménages ayant de faibles ressources. L’étude des attributions à l’échelle communale permet de constater que les communes dont les proportions d’attribution au bénéfice des ménages ayant de faibles ressources sont les plus élevées se situent principalement à Paris, dans le Val-de-Marne, en Seine-Saint-Denis et en Essonne. À l’inverse, celles dont ces proportions sont les plus faibles se situent dans les Hauts-de-Seine et en Seine-et-Marne. |
Les bénéficiaires de l'APL dans le parc locatif social francilien en 2006Mars 2008
En 2006, 295 032 ménages franciliens locataires du parc social bénéficient de l’APL (hors étudiants et allocataires de 65 ans ou plus). Reflet du caractère social et familial de l’APL, le profil socioéconomique des allocataires est caractérisé par la prépondérance des familles (70%) dont l’importance augmente plus on s’éloigne de Paris. Les personnes seules (33%) sont en revanche davantage présentes en cœur d’agglomération (34% à Paris). 40% des foyers bénéficiaires ont des ressources inférieures au seuil de bas revenus, part qui diminue plus on s’éloigne de Paris (46% en Seine-Saint-Denis et à Paris). Cette fragilité est surtout prégnante chez les familles monoparentales (48% d’entre elles) et les couples sans enfants (50%), et concerne davantage les bénéficiaires de nationalité étrangère (50%). |
Le financement des logements locatifs sociaux en Île-de-France en 2006Février 2008
18 232 logements ont été agréés en 2006 au titre du Plan de Cohésion Sociale, soit 96% de l’objectif et une augmentation de la production de 27% par rapport à 2005. Les fonds mobilisés ont ainsi dépassé les 2,4 milliards d’euros. L’augmentation de la production concerne l’ensemble des produits. 45% des logements agréés sont des PLUS et 20% des PLAI. Les logements-foyers représentent 30% de la production avec plus de 5 500 logements agréés. 60% des agréments délivrés concernent des logements neufs, excepté à Paris (80% d’acquisitions). La hausse de production en Vefa se confirme (20% de la production neuve). En un an, le prix de revient moyen des logements a augmenté de 10% et s’établit à 2 407€. Variable selon les territoires, cette augmentation est particulièrement prégnante dans les communes limitrophes de Paris (zone 1bis). |
L'occupation du parc locatif social en Île-de-France en 2006 et son évolution depuis 2000Décembre 2007
En 2006, le flux d’emménagés récents est en baisse par rapport à 2003, il est passé de 29% (OPS2000) à 23% (OPS2003), pour arriver à 20% (OPS 2006). Le centre de l’agglomération parisienne a un taux moyen de 14,5%. L'enquête en 2006 montre que le parc social francilien répond avec difficulté aux besoins de décohabitation des jeunes. En effet il concentre une part importante de familles nombreuses (12%), incluant de nombreux enfants en âge de décohabiter. De plus la part des titulaires d’un contrat de location de moins de 29 ans est limitée (8%), alors que les moins de 24 ans représente 40% de la population du parc social. Même si les ménages franciliens ont une situation d'emploi favorable (50% de CDI), le parc social joue un rôle majeur pour l’accueil des ménages les plus modestes puisque 63% des ménages sont éligibles au PLA-I et 18% des ménages disposent de très bas revenus (inférieur au seuil de pauvreté). |