Au 1er janvier 2015, l’Île-de-France compte environ 1,2 million de logements locatifs sociaux soit 1/4 des résidences principales de la région et 27% du parc social métropolitain. Géré par quelques 140 organismes, le parc locatif social est quasi exclusivement de l’habitat collectif (97%). Les logements sont répartis sur l’ensemble du territoire régional mais plus particulièrement à Paris et en petite couronne où se concentrent les 2/3 du parc.
Les organismes Hlm logent environ 3 millions de personnes. Les logements locatifs sociaux sont marqués par le caractère familial de leur occupation. Les familles nombreuses y sont en effet surreprésentées par rapport à la structure de la population (12% des ménages logés par les organismes contre 8% dans l’ensemble de la population), de même que les familles monoparentales (18% contre 10%). Les locataires du parc social sont également plus fragiles que les autres ménages. Selon l’Insee, ils ont des revenus inférieurs de 30% en moyenne à ceux des locataires du parc privé (revenus par unité de consommation) et 63% des locataires disposent de très faibles ressources les rendant éligibles à un logement très social. Qui plus est, la tendance à la paupérisation des locataires se renforce : un logement sur cinq mis en location est attribué à un ménage dont le revenu est inférieur à 20 % des plafonds de ressources et 70% des nouveaux ménages locataires sont éligibles à un logement très social.
Face aux tensions du marché du logement et en l’absence d’alternatives, le parc social devient un parc d’installation de plus en plus durable. La durée moyenne d’occupation est passée de 11,6 ans à 12,9 ans entre 1999 et 2006, se rapprochant un peu plus de celle de l’occupation en propriété (16,4 ans contre 7,5 ans en locatif privé).
Les évolutions socio-démographiques (vieillissement, décohabitation, séparations et divorces, etc.) ainsi que la dégradation du contexte économique et la disparition du parc social de fait ont par ailleurs renforcé la demande en logements abordables. Ainsi, malgré l’accroissement important du parc social, on estime à plus de 630 000 le nombre de demandes de logement social actives au 31 décembre 2015, soit près de 13% des ménages franciliens.
Les organismes Hlm logent environ 3 millions de personnes. Les logements locatifs sociaux sont marqués par le caractère familial de leur occupation. Les familles nombreuses y sont en effet surreprésentées par rapport à la structure de la population (12% des ménages logés par les organismes contre 8% dans l’ensemble de la population), de même que les familles monoparentales (18% contre 10%). Les locataires du parc social sont également plus fragiles que les autres ménages. Selon l’Insee, ils ont des revenus inférieurs de 30% en moyenne à ceux des locataires du parc privé (revenus par unité de consommation) et 63% des locataires disposent de très faibles ressources les rendant éligibles à un logement très social. Qui plus est, la tendance à la paupérisation des locataires se renforce : un logement sur cinq mis en location est attribué à un ménage dont le revenu est inférieur à 20 % des plafonds de ressources et 70% des nouveaux ménages locataires sont éligibles à un logement très social.
Face aux tensions du marché du logement et en l’absence d’alternatives, le parc social devient un parc d’installation de plus en plus durable. La durée moyenne d’occupation est passée de 11,6 ans à 12,9 ans entre 1999 et 2006, se rapprochant un peu plus de celle de l’occupation en propriété (16,4 ans contre 7,5 ans en locatif privé).
Les évolutions socio-démographiques (vieillissement, décohabitation, séparations et divorces, etc.) ainsi que la dégradation du contexte économique et la disparition du parc social de fait ont par ailleurs renforcé la demande en logements abordables. Ainsi, malgré l’accroissement important du parc social, on estime à plus de 630 000 le nombre de demandes de logement social actives au 31 décembre 2015, soit près de 13% des ménages franciliens.